Qu’est-ce qu’un plan de coopération entre le Parc et les EPCI qui le composent (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) ?
Les Communautés de communes ou d’agglomération sont un échelon opérationnel et stratégique incontournable de l’intervention territoriale. A ce titre, elles constituent un acteur essentiel pour la mise en œuvre de la Charte du Parc.
Le Plan de coopération est un outil permettant au Parc de formaliser sa relation aux Communautés de communes ou d’agglomération. Il se traduit par un programme d’actions sur plusieurs années, élaboré conjointement avec la collectivité, au regard des enjeux et priorités de chacun. Il constitue un outil co-construit et partagé.
Son principe est donc simple : mieux se connaître et mieux travailler ensemble au service du développement du territoire commun.
Un engagement réciproque
Dans le cadre de ce partenariat, le Parc s’engage sur un apport à la fois :
- stratégique (par sa connaissance globale des enjeux du territoire et des projets en cours, le Parc peut éclairer la collectivité dans le choix de ses projets, sur la mise en cohérence avec les territoires voisins et sur la mutualisation de moyens entre collectivités),
- technique (soutien en matière d’ingénierie, aide à l’émergence de projets, expertise technique),
- et financier (recherche de subventions, conditionnée par la cohérence stratégique et technique du projet avec les objectifs de sa Charte, les enjeux identifiés sur le secteur concerné et les outils financiers qu’il peut mobiliser).
Réciproquement, la Communauté de communes ou d’agglomération partenaire s’engage à mettre en œuvre la Charte du Parc à travers des actions, et à ce titre à être le relais de l’action et de « l’esprit » Parc.
Un espace de travail et d’échanges réguliers
Pour construire et faire vivre les plans de coopération, quelques mots d’ordre ont prouvé leur efficacité : échanges réguliers, co-construction et objectifs partagés.
L’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation du Plan de coopération est assurée par un groupe d’élus et de techniciens référents de la Communauté de communes ou d’agglomération et du Parc.
Un plan de coopération doit être envisagé comme une feuille de route, avec des objectifs sur le court, moyen et long terme. Il se veut un outil « souple », que les parties prenantes peuvent faire évoluer à l’issue des deux rencontres annuelles du groupe de suivi. Le Plan de coopération est donc spécifique à chaque Communauté de communes ou d’agglomération. En ce sens, c’est un outil « sur mesure », conçut au cas par cas, en fonction des orientations politiques propres à chaque territoire, des projets, des moyens humains et financiers disponibles. En résumé, il ne se décrète pas, mais se construit localement.
Des plans de coopération avec tous les EPCI du territoire
Un plan de coopération est adopté avec chacune des 10 Communautés de communes ou d’agglomération que compte le Parc, qu’elle soit tout ou en partie dans le Parc :
- Ardèche Sources et Volcans
- Bassin d’Aubenas
- Mézenc Loire Meygal
- Montagne d’Ardèche
- Pays Beaume-Drobie
- Pays de Lamastre
- Pays des Vans en Cévennes
- Privas Centre Ardèche
- Val de Ligne
- Val’Eyrieux