Les développements urbains récents se sont essentiellement réalisés en extension des bourgs existants, entraînant une forte consommation de terres agricoles ou naturelles, des effets de mitage importants et des difficultés de déplacement. L’habitat pavillonnaire diffus a été la principale forme de développement répondant à demande sociale mais ayant un impact fort sur la qualité du territoire et ne proposant pas une diversité de logements suffisante pour répondre aux besoins des tous.
La préservation de l’activité agricole est essentielle pour l’urbanisme durable. Elle garantit une réponse locale aux besoins alimentaires. Les productions agricoles liées à l’identité du territoire (maraîchage en terrasses, élevage, châtaigneraies…) doivent être pérennisées. Les espaces agricoles doivent être sanctuarisés, via la protection absolue des terres à haute valeur agronomique et patrimoniale (prairies de fauche de basses altitudes par exemple), la préservation des terres maraîchères à proximité des villages, la reconquête des terrasses par de nouveaux usages, etc.
Revaloriser les habitats périphériques existants :
Les quartiers construits en périphérie des bourgs au cours des dernières décennies, ont montré des limites dans leur conception et dans leur fonctionnement. Il est nécessaire aujourd’hui de stopper cette consommation d’espace et d’améliorer la qualité de leurs espaces publics.
En tant qu’élu.e du Parc :
BIMBY, un exemple de division parcellaire qualitative
La pratique du BIMBY (Build In My BackYard – « Construire dans mon jardin ») est un exemple de division parcellaire qualitative : la division et la construction dans les fonds de parcelles sur initiative des propriétaires permet la densification des espaces d’habitat pavillonnaires tout en assurant le maintien d’une qualité de vie, de relations de voisinages et de solidarités villageoises.
Cette pratique doit néanmoins être étudiée au cas par cas en fonction des contextes et des enjeux environnementaux et paysagers locaux (nécessité de préserver des espaces de nature, politique de densification de certaines zones par rapport à d’autres,…).
Ils l’ont fait près de chez vous :
> Etude d’optimisation foncière (identification des « dents-creuses ») dans l’élaboration de PLUi, communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans
> Diagnostic foncier agricole et sylvicole mené préalablement à l’élaboration du PLUi ; communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans
> Etudes « Ateliers hors les murs » : accueil d’étudiants d’écoles d’architecture ou d’urbanisme (communautés de communes Bassin d’Aubenas, Ardèche des Sources et Volcans, Vallée du Lignon, Val de Ligne, etc.)
> Eco-hameau hameau de Cintenat (Saint-Etienne de Serres),
> Etude d’un éco-lotissement (Saint-Gineys en Coiron)