Les argiles fossilifères sont présentes sous forme d’affleurement, découverte lors du creusement des fondations du collègue public du Monastier-sur-Gazeille. Les formations qui le recouvraient appartiennent à un versant marqué par la présence de nombreux blocs basaltiques détachés de la falaise qui domine le collège.
Ces argiles ont été daté du cénozoïque, plus précisément du miocène tardif ou Messinien. Elles ont un fort intérêt paléontologique et sédimentologique suite à plusieurs études menées par des étudiants en licence et en master. Ils ont pu déterminer les interactions plantes-insectes, la détermination d’un climat. Tous cela grâce à l’étude de fossiles. Sur les interactions détectées, la plupart sont des marques sont celles d’herbivorie externes et sont attribués à des insectes polyphages.
Ces fossiles, sont des angiospermes, c’est-à-dire, une certaine catégorie de plante, sur 286 fossiles, répertoriés, il y a 146 qui ont été déterminés, et reconnus. Cette reconnaissance a permis de déterminer dans cette région un climat chaud et humide avec des saisonnalités marquantes. D’autres études sont en cours, et si une hypothèse se confirme, lors des prochaines analyses palynologiques, la datation de gisement pendant le paroxysme de la crise messénienne sera possible.
Ce site constitue un intérêt car avec de nombreux fossiles, il permet d’établir des comparaisons avec des espèces proches et lointaines présentes dans la biodiversité actuelle.
La biodiversité fossile permet d’aborder les changements climatiques à l’échelle des temps géologiques.
Attention, les fossiles étant situés dans le vide sanitaire situé sous le collège, ils ne sont
accessibles au public que dans de rares cas de figures et sur sollicitation auprès du collège et
du Parc.